BDNF

Bonjour,

En cherchant, on trouve parfois des éléments intéressants.
Le BDNF, Brain-Derived Neurotrophic Factor, est cité dans une étude publiée par ncbi comme étant favorable : "Le BDNF exerce des effets neuroprotecteurs et neurorestoratifs bien documentés sur les neurones dopaminergiques, ce qui en fait un agent prometteur en thérapie PD."
L'étude : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7037114/
- protecteur - c'est déjà intéressant, et - restoratif - c'est vraiment intéressant et porteur d'espoir.

Bien sur ça intéresse bien du monde, victimes de Parkinson et autres.

mais...

l'étude précise : "Cependant, ni la livraison directe de BDNF exogène dans le cerveau du patient ni les tentatives d'améliorer l'expression de BDNF avec la thérapie génique ne se sont révélées efficaces." dur, nous n'y avons pas accès alors.

mais, mais...

Dans le domaine de la Sclérose en plaques, des gens sérieux avec des résultats positifs rapportent que l'effort que nous faisons augmente la secretion du BDNF, gros espoir !

Oui mais pas n'importe quel effort, pas un effort moyen, même dans la durée, il faut que cet effort soit intense. Et beaucoup de victimes de la SEP se retrouvent dans des salles de sport à lever des poids et des altères et leur situation s'améliore. Intéressant !

Voir les écrits de Terry Wahls, médecin en fauteuil qui s'est sortie de la SEP en un temps plutôt court, ou de Venesson qui a aussi beaucoup creusé le sujet.

L'étude citée évoque : "le BDNF améliore la survie des neurones dopaminergiques, améliore la neurotransmission dopaminergique et les performances motrices." oui précisément ça peut être intéressant pour les victimes de Parkinson, et aussi pour celles de la SEP.

Moi qui en était resté à une marche quotidienne un peu soutenue, c'est plus qu'il faut faire, c'est vraiment de l'effort. Et souvent j'imagine.

Donc, en résumé, le pop corn sur le canapé devant la télé, faut limiter, et se bouger un peu beaucoup.

Pour préciser mes pensées :
- alors que la médecine n'a pas de traitement qui rende une vie correcte aux malades,
- alors que la pharmacie n'a pas de produit agissant et rendant une vie correcte aux malades,
cette piste qui a fait ses preuves peut apporter un substantiel soulagement aux personnes malades. Voir la rémission.
Seignalet, Kousmine, Wahls, Venesson et d'autres nous donnent un réel espoir.
L'effort et la qualité de l'alimentation et un soutien en vitamines, ce sont trois éléments incontournables de notre renouveau.
Bien sur ce n'est pas un remède magique, il faut faire des choix et s'y tenir pendant des mois et des années, mais nous avons gros à gagner, très gros, n'hésitons pas.

Une brêve histoire de T.Wahls est lisible ici :
https://vivre-paleo.fr/regime-paleo-terry-wahls/

En fait c’est à reprocher du GDNF (Glial Derived Neurotrophic Factor) qu’évoque John Pepper qui explique « Ce GDNF répare certaines des cellules cérébrales endommagées, »

Ce GDNF est surement la même production que le BDNF, production mise en route par l’effort « prolongé » ou « intense », suivant les sources, sécrétion qui agit sur les neurones.

En fait Pepper n’agisait pas contre Parki mais lançait une grande production du GNDF (BDNF) qui lui rendait un fonctionnement neurologique bien meilleur.

Jean Claude Prévost l’évoque aussi, avec la marche à rythme soutenu.

Concrètement, dans notre vie bien à nous…

Si nous avons des difficultés pour marcher, bien sur nous ne pouvons pas utiliser cette activité pour faire un effort intense ou prolongé, mais nous pouvons le faire par toute autre activité, en salle de sport, comme avec l’haltérophilie, ou la levée de poids, ou… en gravissant des escaliers. Et cette activité nous est presque toujours accessible, en particulier pour ceux qui habitent en immeuble.
Ou trouver une autre activité physique qui nous permette de faire un effort intense et prolongé.

C’est justement mon cas, marcher un kilomètre m’est difficile mais monter des escaliers ne me pose pas de difficultés, ou rouler à vélo. Mais je me vois mal faire un effort intense à vélo, chaleur, pollution, précipitations, risques de la circulation…

Aujourd’hui j’ai monté douze étages en une seule fois et les ai descendu aussitôt, plein d’espoir sur l’effet de la sécrétion qui semble pouvoir protéger ou reconstituer mes neurones abimés.
J’en saurai plus dans deux mois ou trois.

Quelqu’un, quelqu’une parmi vous aurait essayé ?

Un peu de lecture ici même :
https://vaincre-parkinson.forumactif.com/t202-john-pepper-et-la-marche-rapide?highlight=john

Bonjour,

j’ai intégré la marche rapide de John Pepper à mon protocole de soin il y a plusieurs mois, mais je n’arrivais pas, malgré mes efforts, à augmenter ma vitesse de marche ni sa durée. Régulièrement j’avais la jambe gauche qui bloquait après 30 minutes de marche. L’intensité de l’exercice était réduite à néant. Pour compenser, j’ai choisi de marcher en portant du poids supplémentaire, à savoir une kettlebell de 12 kg. Mais ce n’était ni pratique ni confortable, donc je l’ai mise dans un sac à dos. Au début je ne dépassais pas 30 minutes de marche mais la charge m’obligeais à respirer beaucoup plus fort, améliorant l’oxygénation du cerveau, ce qui est le but recherché. Au fil des semaines, j’ai augmenté le poids et la durée de marche : je porte désormais 20 kg pendant 40 à 45 minutes. Avec 16 kg, je parvenais à trottiner un tiers du temps, à la “viet” sans plier les genous pour les épargner. J’appelle cela ma marche “commando”. Je ne marche qu’un jour sur deux pour éviter les blessures et favoriser la récupération. La stimulation de l’organisme est importante, l’oxygénation du cerveau meilleure, la musculature des jambes renforcée. Bref, c’est tout bénéfice pour moi et je ne saurais plus me passer de cet exercice. En fait, le seul facteur limitant est la charge qui comprime les épaules et se fait douloureusement ressentir après 30 minutes, même avec une serviette pliée glissée sous les bretelles du sac.

Les autres jours, je pratique des exercices de musculation basiques mais exigeants : pompes, dips aux barres parallèles, tractions barre fixe, soulevés de terre, etc. Je travaille en pause partielle le plus souvent en cumulant un maximum de répétitions jusqu’à l’échec et en intercalant des temps de repos de 15 à 30 secondes. Ce n’est PAS un entrainement de débutant. J’ai des années de pratique derrière moi. Mon corps, mes articulations et mes tendons sont habitués à ce type d’effort. Je peux me le permettre. Mais il faut rester à l’écoute de son corps pour éviter les blessures.

Ma belle-fille qui est coach sportive m’a dit que l’un de ses profs encadrait des MP en leur faisant suivre un programme de musculation intensif. Selon ses dires, les résultats sont très positifs. L’entrainement met l’accent sur la phase excentrique du mouvement, c’est-à-dire en freinant la descente du poids au maximum. Là aussi, ce n’est pas un truc de débutant. Je me suis d’ailleurs blessé aux pectoraux il y a un an en testant la méthode avec un exercice que je pensai maitriser correctement….

Pour moi, l’exercice physique, marche lestée et muscu, est donc un incontournable de mon protocole de soin, car il est bénéfique à tous points de vue : physique, moral et neurologique. Tout comme il devrait l’être pour toute personne soucieuse de sa bonne santé.

Cordialement,
Pascal

Vos diverses activités physiques voient une amélioration, et c'est un très bon signe.
Mais qu'en est-il de vos symptomes lors des moments d'activité de la vie courante, observez vous des améliorations ?

Il m’est difficile de répondre à cette question car je suis en phase de test du dosage optimal de thiamine. J’en parle dans le sujet suivant :

https://vaincre-parkinson.forumactif.com/t89p400-effet-spectaculaire-de-la-thiamine-vit-b1-sur-parkinson#4126

Vu que je recherche systématiquement la surdose, j’ai subi ces dernières semaines une aggravation de mes symptômes (douleurs, périodes OFF aggravées, dyskinésies, etc.) ou au moins une non amélioration. En parallèle, je dois gérer pas mal de soucis d’ordre personnel et familiaux qui n’arrangent pas mon niveau de stress. Mais concernant la thiamine, je crois — j’espère ! — que je touche au but avec un dosage à 2400 mg.

Je pense pouvoir vous apporter une réponse plus précise prochainement.

Avec du recul, j'y repense : que vous ne fassiez pas de progrès sur certains exercice n'a pas d'importance, le principal est qu'ils soient fait de façon intense, ce qui provoque la sécrétion de BDNF occasionnant la "protection" des neurones, ou leur "restoration", c'est tout ce qui nous importe.
Une fois cette restoration avancée, notre système neurologique fonctionnera mieux et notre vie sera largement améliorée, comme la médecin Wahls, qui a fini par quitter son fauteuil, puis quitter ses béquilles et reprendre la circulation à vélo.

Je peux me tromper, mais tout est là, effort intense - restoration - mieux vivre et récupération des capacités perdues.

Voilà comment je m'oriente maintenant.

Des efforts, intenses, pour la production de BDNF, oui mais pas d'excès, on dit souvent un jour sur deux, pour laisser aux muscles le temps de se refaire.
Bien !
Mais si un jour nous faisons travailler les jambes, et que le lendemain ce sont les bras que nous faisons travailler, il y a bien le jour de repos nécessaire...
Alors en fait, c'est tous les jours que nous pouvons susciter la production de BDNF, n'hésitons pas !

Pour préciser, suivant des éléments trouvés dans une présentation d'étude faite en 2019 :
https://www.mdpi.com/1422-0067/21/3/1170

Cette étude est intitulée : "BDNF un agent thérapeutique prometteur face à Parkinson

"Nevertheless, it seems that increase in BDNF is linearly associated with exercise intensity. Regular and systematic physical effort of moderate intensity may constantly raise BDNF concentration in the brain."
-> Néanmoins, il semble que l'augmentation du BDNF soit linéairement associée à l'intensité de l'exercice. Un effort physique régulier et systématique d'intensité modérée peut constamment augmenter la concentration de BDNF dans le cerveau.

concernant les rats :
"Studies using an animal model of parkinsonism have provided evidence that only the repetition of medium- or high-intensity physical exercise for several weeks or a continuous training process causes an increase in BDNF [179] and TrkB receptor levels [131,180] in the brain regions responsible for motor activity in rats."
-> Des études utilisant un modèle animal de parkinsonisme ont fourni des preuves que seule la répétition d'exercice physique de moyenne ou de haute intensité pendant plusieurs semaines ou un processus d'entraînement continu provoque une augmentation des niveaux de BDNF [179] et de TrkB [131,180] dans les régions cérébrales responsables de l'activité motrice chez le rat.

De fait les scientifiques confirment ce que les patients ont expérimenté.

Sur le net d'autres études sont lisibles, si tout n'a pas été totalement clarifié, il semble admis que l'exercice, et son intensité, sont un facteur de déclanchement de la sécrétion du BDNF.