Protocole du dr.Ménat (résumé)

Synthèse de mes recommandations
Voici une synthèse pratique de mes recommandations dans 2 situations : au début de la maladie, avant l’institution des traitements allopathiques et quand la maladie est plus évoluée et que le patient est déjà sous traitement par lévodopa.

- Parkinson débutant
On parle ici d’une personne à risque ou chez qui les symptômes semblent débuter. La priorité est à la prise en charge de l’intestin, et donc de la diététique :
• mettre en place une alimentation la plus naturelle possible, et envisager une recherche des intolérances alimentaires ;
• faire la chasse aux pesticides et autres polluants pouvant être en cause dans la dégénérescence des neurones ;
• envisager une recherche d’intoxication aux métaux lourds (bilan Micro Trace) et mettre en place un traitement chélateur si nécessaire ;
• enrichir son alimentation en oméga-3 d’origine végétale et animale, comme je l’ai expliqué ;
• réduire, voire supprimer le lait de vache et ses dérivés ;
• utiliser largement de la cannelle dans les plats, mais aussi tous les simples (herbes, épices et aromates) ;
• prendre des probiotiques et de la chlorophylle magnésienne. Prendre en charge les troubles digestifs présents ;
• au moindre doute d’hyperperméabilité, des cures de glutamine seront envisagées ;
• une évaluation des neuromédiateurs sera nécessaire afin de suivre un traitement adapté au résultat. Il est souvent utile de faire une supplémentation en tyrosine, voire de prendre du rhodiola.

Les autres compléments alimentaires que je propose sont :
- du magnésium systématique ;
- de la vitamine D en fonction du dosage sanguin ;
- des cures d’antioxydants, comme le QuantaOx (Phyto-Quant) ou Oxytonic (Lescuyer) ;
- de la vitamine C (comprimés d’acérola sans édulcorant de La Royale) à raison de 2 ou 3 comprimés par jour et de la vitamine E (E-Mulsion Forte chez Energetica Natura) à raison de 5 gouttes par jour.
Si les symptômes sont déjà très présents et évocateurs, je conseillerai toujours un bilan immunitaire
avec une recherche de facteurs infectieux et de consulter un médecin spécialisé. À ce stade précoce,
la Sélongénine et le 2LPARK sont à envisager. Et, bien entendu, je donnerai des conseils d’hygiène de vie avec activité physique et techniques de relaxation.

- Parkinson installé
Tous les conseils ci-dessus restent valables, mais je vais proposer de façon systématique :
- une chélation des métaux lourds en fonction du bilan Micro Trace ;
- un bilan immunitaire qui me permettra de prescrire le 2LPARK et/ou la Sélongénine, mais aussi un traitement antibiotique si je retrouve des traces de microbes à risque ;
- un test ImuPro pour proposer une alimentation mieux personnalisée avec des conseils plus stricts sur les aliments à supprimer et ceux à privilégier.
Si le patient est motivé, j’envisagerai avec lui un régime cétogène qu’on pourra tester pendant 6 mois.
La prise en charge de la flore et de la muqueuse intestinales est systématique avec :
- probiotique le matin ;
- chlorophylle le soir au coucher ;
- cannelle et curcuma sous différentes formes ;
- glutamine par cure de 2 mois sur 4, par exemple.
Un bilan des neuromédiateurs me dira si je dois agir sur la sérotonine, trop souvent oubliée, où on supplémente uniquement en dopamine.
Par contre, sous lévodopa, le Mucuna ou la rhodiole sont sans effet en général.
Si le patient est d’accord, on testera les patchs de
nicotine et du guarana pour son apport en caféine.
Les compléments alimentaires cités ci-dessus seront systématiques, mais je rajouterai :
- resvératrol : 100 mg matin et soir en moyenne ;
- N-acétylcystéine : 1 000 mg par jour en moyenne ;
- acide lipoïque : 900 mg par jour en moyenne.
Cette maladie nécessite une prise en charge globale et énergique, car, à chaque fois qu’elle évolue, il sera de plus en plus difficile de revenir en arrière. Il ne faut donc jamais dire « on verra demain » dans la maladie de Parkinson. Il vaut mieux en faire un peu trop très tôt que de regretter de ne pas l’avoir fait plus tard.