Une alimentation anti-inflammatoire

Bonjour à tous et à tous,
Aujourd'hui nous abordons le sujet de la relation biologique entre "2 cerveaux" : celui du système nerveux du tube digestif et celui du système nerveux central.
Le système nerveux entérique (SNE) est un réseau de quelques centaines de millions de cellules nerveuses qui s’étend tout le long du tube digestif. Aussi appelé « deuxième cerveau », il contrôle la digestion de manière autonome : les mouvements du tube digestif, la sécrétion des substances nécessaires à la digestion et l’absorption de nutriments entre autres.
Bien qu’il puisse fonctionner de manière indépendante, de récentes recherches ont montré que le SNE échangent des informations avec le système nerveux central (SNC), ces échanges se font de manière bidirectionnelle : le flux d’informations se fait du SNC vers le SNE mais également du SNE vers le SNC.

En quoi cela est-il intéressant ?
Et bien cela présuppose que, pour être efficace sur la maladie de Parkinson, les traitements à venir devront prendre en compte cette bidirectionnalité, c’est-à-dire à la fois les mécanismes neuronaux du tube digestif et ceux du système nerveux central, mécanismes qui dépendent ensemble de la santé du microbiote intestinal.

La proximité anatomique entre le microbiote et les terminaisons des neurones entériques, qui ne sont séparés que de quelques micromètres, a conduit plusieurs équipes scientifiques à étudier la flore digestive des sujets parkinsoniens. Plus de 20 études sont désormais disponibles et, dans la grande majorité, elles ont montré des différences dans la composition de la flore digestive entre les sujets parkinsoniens et les témoins du même âge

Le professeur Carsten Theiß, chef de Service de cytologie à l’Université de la Ruhr conclut que « la communication entre le système nerveux entérique et le système nerveux central est liée au développement de différentes maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et la dépression ».

Ce qui m’amène à la conclusion suivante : dans l’attente de solutions thérapeutiques causales déterminées, les malades atteints de M.P devront garder le cap d’une alimentation autant que possible anti-inflammatoire et anti-oxydante.
Pour plus d’informations, inscrivez-vous dans le groupe FB de Valérie Looten : Alimentation et Parkinson (groupe privé).

Et retrouvez des infographies pédagogiques sur l'axe intestin-cerveau ici :
https://www.biocodexmicrobiotainstitute.com/fr/pro/des-infographies-partager-avec-vos-patients

Amicalement
Jeanne