John Pepper et la marche rapide

un bon résumé du parcours de John Pepper, activer l'option sous titres pour avoir le texte en anglais



Extraits du livre de Norman Doidge sur le programme de marche rapide suivi par John Pepper :

Norman Doidge a écrit:La modération est à la base du programme « Run/Walk for Life », destiné à des personnes de tous âges et de toutes origines, quels que soient leurs antécédents médicaux. L’essentiel est de ne pas se blesser. On débute donc tout en douceur puis, en prenant le temps nécessaire, on parcourt de plus longues distances (parfois même des marathons) en veillant à espacer les sessions de façon à laisser les muscles se reposer.
Après dix minutes d’étirements pour éviter les claquages, les débutants sont autorisés à marcher dix minutes maximum autour d’un terrain de jeu trois fois par semaine.
Tous les quinze jours, ils ajoutent cinq minutes. Afin de se renforcer, ils doivent augmenter la distance parcourue durant ce laps de temps.
Lorsqu’ils arrivent à effectuer quatre kilomètres, ils peuvent quitter le terrain pour la route.
À partir de là, ils marchent un kilomètre de plus toutes les deux semaines si leur condition le permet.
Et lorsqu’ils atteignent huit kilomètres, ils commencent à accélérer. Un tour de récupération clôture chaque séance.
L'objectif est de parcourir huit kilomètres par session.
Une fois par mois, on chronomètre chaque participant sur quatre kilomètres.

Dès qu’il entama le programme, Pepper trouva extrêmement frustrant de devoir se limiter à dix minutes. L’instructrice l’autorisa donc à marcher vingt minutes mais pas plus. On ne lui permit jamais de sauter un niveau d’exercice. Il lui fallut parcourir une distance donnée pendant au moins deux semaines avant d’être autorisé à ajouter un kilomètre.
Remarquant qu’il marchait penché en avant, le visage tourné vers le sol, l’instructrice, qui ignorait peut-être qu’il s’agissait d’un signe caractéristique de MP, lui cria : « Tenez-vous droit et regardez devant vous ! » Elle fut la première à entreprendre le long processus de rééducation visant à lui faire ramener les épaules en arrière et à se tenir droit. Il s’aperçut qu’il éprouvait des difficultés à marcher sur un terrain irrégulier. Mais à sa surprise, cette approche basée sur une progression lente avec un jour de récupération entre chaque session lui permit d’améliorer son temps de manière significative.
Cette découverte marqua un tournant : c’était la première fois depuis des années de déclin continu qu’il constatait une infime progression dans un mouvement quelconque. En quelques mois, il parvint à effectuer les huit kilomètres, à raison d’un kilomètre en huit minutes et trente secondes, puis six minutes et quarante-cinq secondes.

Dans son livre John Pepper précise qu'il ne prend aucun complément alimentaire, et ne suit aucun régime à part préférer boire de l'eau, un peu de vin, éviter les sodas, café et thé.

Il précise également, que dès qu'il arrête la marche rapide, les symptômes et la dégradation recommencent.
il ne prend plus de médicaments pour parkinson depuis 9 ans, uniquement de la Sélégiline (IMAO-B).

pharmacomédicale.org a écrit:Les IMAO-B réduisent la dégradation périphérique de la L-Dopa en bloquant sélectivement et de manière irréversible la monoamine-oxydase-B (MAO-B) intra- et extra-neuronale. De plus, les IMAO-B possèderaient aussi une action inhibitrice sur la MAO-B cérébrale permettant de corriger une partie de la déficience dopaminergique par l’augmentation du taux de dopamine striatale. Cette propriété expliquerait leur effet symptomatique antiparkinsonien même en l’absence d’administration de L-Dopa.

John Pepper montre comment marcher consciemment




Rappel : Jean Claude Prevost a lui-même suivi un programme de marche soutenue 6 jours sur 7 puis 3 fois par semaine.

John Pepper précise dans son livre ce qu'il entend par marche rapide :

John Pepper a écrit:Qu'est-ce que je veux dire par rapide? Je veux dire votre vitesse la plus rapide. À cette vitesse, vous devez respirer à un rythme où vous pouvez tout juste parler. Si ce n'est que douze minutes par kilomètre, c'est votre vitesse la plus rapide. Si vous allez chez votre médecin et faites un ECG, ce qui est une très bonne idée, vous apprendrez votre vitesse maximale et vous apprendrez votre pouls. Cela devrait être d'au moins 50% supérieur à votre pouls normal, selon votre âge. C'est ce que vous voulez maintenir pendant le temps que vous avez l'intention de marcher rapidement.

Après avoir établi la durée à laquelle vous avez l'intention de commencer votre première marche, vous devez marcher pendant cette durée, tous les deux jours, avec un maximum de 3 fois par semaine, pendant les deux premières semaines et augmenter à chaque deuxième semaine de cinq minutes, à condition que vous puissiez le faire. Sinon, augmentez votre temps par tout ce que vous pouvez en toute sécurité. Marchez ensuite les deux prochaines semaines pour cette nouvelle durée. Toutes les deux semaines à partir de ce moment, vous devez augmenter le temps de cinq minutes.
Continuez à augmenter jusqu'à ce que vous atteigniez une heure. C'est suffisant pour créer les bonnes conditions pour produire le GDNF (Glial Derived Neurotrophic Factor) dans le cerveau. Les cellules gliales sont des cellules cérébrales. Neurotrophique signifie «réparer ou reconstruire». C'est ce que je crois que le cerveau produit dans ces circonstances, car il pense que vous fuyez le danger ou que vous vous battez pour vous protéger - le syndrome de combat ou de fuite. Ce GDNF répare certaines des cellules cérébrales endommagées, ce qui inverse la MP. Ce processus prend beaucoup de temps, mais il fonctionne. Ne vous attendez pas à voir un grand changement dans vos symptômes de MP pendant un bon moment

Donc au début, on ne peut maintenir cette vitesse que pour un temps très court, lui avait une préparation exceptionnelle, mais chacun peut commencer même quelques minutes seulement.

il ajoute plus loin qu'il avait intégré le "nocebo" des médecins sur l'irréversibilité de la détérioration et justement :

C'est la prise de conscience, après quatre mois de marche rapide sérieusement, que mon état commençait à s'améliorer, qui m'a donné la détermination de continuer à marcher. Vous ne savez pas à quel point c'était motivant.

En dépit de tous ses efforts précédents, la maladie progressait, et c'est la marche rapide, avec un temps de repos entre, qui a été le facteur décisif.
Il l'explique par le fait que cela "reprogramme le cerveau".

Un point clé du changement positif qui s'est opéré en lui est d'exercer un contrôle conscient sur ses mouvements en marchant, cette concentration consciente activerait d'autres régions du cerveau non atteints par la MP.
Il dit

Depuis que j'ai commencé à contrôler mes mouvements consciemment, mon état général s'est amélioré au point où je suis plus ou moins libre des effets débilitants de la plupart de mes symptômes.

Il a arrêté la sélégiline mais affirme que c'est la combinaison de marche rapide consciente et de la sélégiline qui lui a permis de retrouver une qualité de vie quasi normale, même si il ne se considère pas comme guéri.

Son livre a été réédité plusieurs fois, et il continue de témoigner dans des forums anglophones.

La marche rapide demande un effort soutenu, tout le monde n'est pas motivé de la même manière. Norman Doidge dit que environ le quart des patients ayant bénéficié des conseils et de la méthode John Pepper ont vu leur état s'améliorer, ce qui est largement supérieur à tous les médicaments actuels !

En effet, je ne peux que confirmer que le mouvement, ceux des muscles dits squelettiques dès le réveil (veille) sont stimulés à partir du cortex par une concentration mentale active le retour à la normal, via le thalamus et évidemment les messagers dopaminergiques avec de nombreuses actions activatrices. Du système nerveux central à la moelle épinière, sous la coordination de l’épiphyse. Pour une durée de 16 à 18 heures sans "entamer les stocks" qui vont nous faire ressentir passé ce laps de temps une fatigue et nous rappeler qu'il faut aller dormir pour récupérer.

Donc à y regarder de plus près : il n'y a pas que l'appauvrissement des récepteurs dopaminergiques qui pose problème pour la maladie de Parkinson, mais une redynamisation
de notre cortex , le thalamus , l'épiphyse et le système nerveux central.
(C'est un prochain chapitre détaillé est en cours de rédaction.)

L'ascendant d'une nourriture bien choisie est la clé  de la solution, bien plus importante  que les neurones dopaminergiques dilapidés. Les stimuler par des apports d'agonistes en des quantités excessives ne sert à rien.

Merci Jean Claude de ton retour d'expérience et les enseignements que tu en as tirés, cette marche intensive à laquelle tu as eu la force de t'astreindre pendant des mois (des années ?) a peut-être été l'élément clé qui a permis la mise en place et les résultats de tout le reste.
Certainement, cela demande une grande détermination.

une video de Chris Hageseth sur la mise en pratique de la marche de John Pepper adaptée à ses besoins

Un texte très éclairant que vient de poster John Pepper sur le groupe Facebook Reverse Parkinson's Disease 13/06/22 (traduction automatique)

John Pepper a écrit:Je me sens désolé pour moi-même
Moi, John Pepper, j'ai eu tellement de peine sur mon sort, quand j'ai été diagnostiqué en 1992, que j'ai abandonné mon poste de président (président) d'une grande société d'imprimerie que ma femme et moi avions fondée en 1970, et que je suis resté à la maison, m'apitoyant sur mon sort Ars. La seule chose que j'ai faite était de prendre mes médicaments, d'aller à la salle de sport tous les jours, pendant quatre-vingt-dix minutes, puis de m'asseoir et lire un livre et écouter de la musique classique,
Vous n'avez pas besoin qu'on vous dise que je passais souvent plus de temps à dormir que à lire. En fait j'ai transformé le jour en nuit.
Je ne pouvais pas dormir plus de trois heures par nuit. Cela m'a fait allumer ma lumière, chaque nuit, quand je ne pouvais pas dormir, perturbant ainsi le sommeil de ma femme. Elle m'avait désintéressé de faire cela quand je ne pouvais pas dormir, car elle ne voulait pas que je me lève et que je lis dans une autre pièce. Elle a préféré m'avoir près d'elle pour que si quelque chose tournait mal, elle le sache.
Après deux ans, j'ai décidé que je ne pouvais pas continuer ainsi.
J'ai dû agir. Au lieu de lire mon livre, j'ai pensé à mon état et à ma réaction. J'ai réalisé que j'avais toujours été une personne positive, très motivée, mais j'étais devenu tout le contraire. J'étais devenu négatif et totalement démotivé.
Cela ne s'était pas produit au cours des deux dernières années, ni même au cours des dix dernières années, c'était arrivé à peu près au moment où j'ai été diagnostiqué de dépression chronique Aucun de nous ne sait que nous sommes en dépression. D'autres le savent, mais pas nous. On sait quand on se sent déprimé, mais ce n'est pas la même chose. Tout le monde se sent déprimé, parfois, mais normalement ils s'en sortent. Personne ne se sent très excité tout le temps ; ils s'en sortent aussi assez rapidement.
Dans mon entreprise, quand les choses tournaient mal, j'analysais la situation et je décidais d'une ligne de conduite.
Pourquoi n'avais-je pas fait ça avec mon Parkinson ? La seule raison aurait pu être que mon neurologue m'avait dit que le Parkinson est une maladie neurologique progressiste, pour laquelle il n'y a pas de remède, et pour laquelle nous ne pouvons rien faire !
Quel est le sens de se battre, s'il n'y a rien que nous puissions y faire ?
La première chose que j'ai faite était d'arrêter d'aller à la gym tous les jours. C'était parce que ma performance devenait nettement pire, tout le temps. Non seulement cela m'a déprimé, mais cela a aussi fait que tous ces efforts semblaient être une perte de temps ! Chaque mois, je devais réduire le poids que je posais sur chaque machine, et la résistance que je posais au tapis roulant et au vélo.
Je n'allais nulle part vite !
Quand j'ai dit à ma femme (Shirley) que j'avais arrêté d'aller à la gym, elle était très bouleversée, parce que c'était le seul exercice que j'ai fait du tout Elle était allée à « Run/Walk for Life » au cours des deux dernières années et sa condition physique s'était tellement améliorée qu'elle était très enthousiaste à ce sujet. Elle voulait que j'essaie. Elle m'a tordu le bras et plutôt que de ne rien faire, j'ai accepté de marcher, trois fois par semaine. J'avais fait vingt minutes sur le tapis roulant, vingt minutes sur un vélo et vingt minutes sur une machine à escalade, tous les jours, six jours par semaine. Qu'est-ce que marcher pendant quinze minutes, trois fois par semaine, pourrait faire pour moi ?
C'était un de ces moments où j'étais content de me tromper !
Je devais commencer à marcher pendant quinze minutes tous les deux jours. Après deux semaines, j'ai été autorisé à l'augmenter à vingt minutes. Puis, toutes les deux semaines, j'avais le droit de marcher encore cinq minutes. Au début, j'ai pu marcher pendant un kilomètre en plus de dix minutes. C'était à peu près un mile en environ dix-sept minutes. Ce n'était pas très bon, mais ce n'était pas si mauvais non plus. Après trois mois, quand je marchais pendant quarante minutes à chaque fois, et que je m'étais amélioré à moins de neuf minutes par kilomètre, je savais que mon état s'améliorait !
À mon étonnement, j'ai non seulement découvert que j'avais augmenté ma distance, ce qui ne m'a pas surpris, mais j'avais aussi considérablement amélioré mon temps.
C'ÉTAIT LE TOURNANT DANS LA PROGRESSION DE MA MALADIE DE PARKINSON !
Vous n'avez aucune idée de l'effet que cela a eu sur mon état mental !
Le neurologue s'est trompé !
Il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire pour changer la progression de votre
Maladie de Parkinson !
C'est à ce moment que j'ai commencé à me sentir positive !
Si vous vous vous apitoyez sur votre sort, commencez à changer cette situation en une situation où vous avez une attitude positive !
Cela n'arrivera pas à moins que vous ne croyez que cela PEUT ARRIVER !
1. Si vous ne faites pas d'exercice, commencez à marcher aussi vite que VOUS POUVEZ, pendant aussi peu qu'une minute.
2. Si vous êtes capable de faire plus que ça, alors ne faites pas plus de dix minutes.
3. Notez, dans un agenda, jusqu'où vous avez marché pendant cette période de temps et quel était le temps.
4. Répétez votre promenade trois fois cette semaine et encore la semaine suivante, laissant au moins un jour entre deux promenades!.
5. Augmentez votre temps de cinq minutes toutes les deux semaines, si vous marchiez pendant dix minutes ou autant que possible si vous commenciez à moins de dix minutes.
6. Continuez à augmenter le temps toutes les deux semaines.
7. Vous remarquerez si vous avez gardé une note correcte de votre distance, que la distance a augmenté ou que le temps s'est réduit depuis que vous avez commencé à ce moment-là. Si vous ne savez pas jusqu'où vous avez marché, alors faites un tour dans votre voiture et mesurez la distance.
8. Cette amélioration vous permettra de devenir plus positif à propos de vous-même et de votre avenir.
9. Ne marchez pas plus d'une heure et ne marchez pas plus de trois fois par semaine.
Si vous faites trop d'exercice, vous ferez plus de mal que de bien !

Bonsoir,
Oui l'expérience de John Pepper nous est favorable.
Oublié l' "incurable", l'espoir est en nous, cherchons et nous trouverons.
John a cherché, il a trouvé, il a rejeté l' "incurable".
En fait pour les victimes de Parkinson, mais aussi pout tout le monde, une bonne activité physique, une bonne alimentation, une bonne activité intellectuelle et une bonne vie sociale et amoureuse et l'humain vit bien. C'est un bref résumé, pas une encyclopédie, mais c'est notre vie et notre avenir.

Bonjour Moi, c’est un post de notre ami John traduit :

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Marche rapide - Conseils

Vous pouvez parfois geler lorsque vous marchez puis suivre la même procédure que vous avez traversée lorsque vous commencez à marcher correctement :

1. Détends-toi
2. Placez votre poids complet sur votre pied gauche
3. Levez votre pied droit du sol et avancez votre jambe droite d'environ dix-huit pouces (375mm), ou même plus loin, et atterris sur le talon de ce pied, avec vos orteils droit pointés en l'air.
4. Continuez d'avancer, tout en soulevant le pied gauche du sol et en l'amenant aussi loin que possible et en atterrissant sur le talon de ce pied, avec vos orteils gauche pointés en l'air.
5. Continue à marcher aussi vite que tu peux.

Si vous sentez ou entendez que vous grattez vos pieds, cela signifie que vous perdez votre concentration et que vous marchez mal.

Quand tu seras trop fatigué, tu ne pourras plus te concentrer. Ne vous sentez pas mal à propos de ça, parce que c'est très fatigant, pour commencer. Plus tu t'entraînes, plus tu pourras marcher loin.

Lorsque vous avez pris conscience de la simple réalité que vous êtes maintenant capable de vous concentrer sur vos mouvements réels et que vous avez commencé à marcher normalement, alors vous êtes sur le point de « inverser votre Pd !

Dès que vous pouvez le faire avec plus de confiance, avec lui qui vous tient toujours le bras, comme indiqué ci-dessus, vous devriez pouvoir marcher tous les deux jours, aussi vite que possible, et commencer à inverser votre Pd. Lorsque vous n'aurez plus besoin qu'il vous tienne le bras, alors vous peut marcher sans aide.

À quelle vitesse est-ce rapide ?

Si vous ne pouvez pas parler, quand vous marchez, alors vous marchez trop vite.
Si vous pouvez parler "normalement", alors vous marchez trop lentement.
Lorsque vous marchez à la bonne vitesse pour vous, alors vous ne devriez pouvoir dire que « Un, deux, trois », entre les respirations.

Vous devriez respirer aussi profondément que possible tout le temps que vous marchez.

Essayez de ne pas vous parler, pendant que vous apprenez, car vous pouvez perdre votre concentration et votre rythme et peut-être tomber. C'est très important.

Après une marche rapide pendant environ un mois :

Vous devriez commencer à faire attention à pousser sur les orteils des pieds arrière avant que les talons des pieds avant ne touchent le sol !

Parce que tout cela arrive assez vite, vous devriez être consciemment conscient que vous poussez vers l'avant sur les orteils de vos pieds arrières. Vous ne pouvez pas regarder en bas pour voir si vous faites cela, mais vous aurez l'impression que vous marchez beaucoup plus lisse et vous serez conscient que le poids de votre corps est porté sur les orteils des pieds arrières.

Vérifiez votre posture :

Si vous n'êtes pas debout, tenez-vous debout, les épaules en arrière et la tête droite ! Rien ne vous empêche de le faire, c'est juste une mauvaise habitude que vous avez développée au fil des ans. Si vous pouvez vous allonger à plat sur le dos au lit, alors vous pouvez vous tenir droit. Vous pourriez avoir besoin de quelques exercices pour renforcer vos muscles du dos.

Quel est le plan de marche ?

Pour commencer, dix minutes maximum !

Après chaque deuxième semaine, vous pouvez ajouter cinq minutes supplémentaires à votre temps.

Cela signifie que pendant les deux premières semaines, vous marchez pendant 10 minutes chaque marche. Les troisième et quatrième semaines, vous marchez pendant 15 minutes chaque marche. Toutes les deux semaines, vous ajouterez cinq minutes supplémentaires par marche jusqu'à ce que vous atteignez une heure.

Lorsque vous atteignez une heure, vous ne continuez plus à ajouter cinq minutes supplémentaires par marche. Vous restez à une heure par marche et concentrez-vous sur marcher de plus en plus vite !

Conservez des enregistrements de vos promenades :

Vous devez tenir un enregistrement écrit de chaque promenade, montrant le temps parcouru et la distance parcourue. Vous pouvez ensuite diviser le temps par la distance et déterminer combien de minutes il vous a fallu pour marcher un kilomètre. Voir votre vitesse s'améliorer vous donnera un coup de pouce incroyable. Mettez tous ces enregistrements dans un livre de bord pour référence future.

À quelle fréquence devez-vous marcher ?

Tu ne dois marcher que tous les deux jours !
Si vous marchez tous les jours, vous ne donnerez pas à vos muscles une chance de récupérer. Cela entraînera des blessures musculaires et vos muscles commenceront à se dévorer, pour obtenir l'énergie dont ils ont besoin pour faire ce que vous leur demandez de faire.

Vous pouvez marcher sept fois en deux semaines, ou avoir un jour de congé chaque semaine et seulement marcher trois fois par semaine.

Quel doit être votre pouls en battements par minute (BPM) ?

Comme nous sommes tous différents, nous avons tous des taux de pouls différents. Le mien pourrait atteindre 100 BPM tandis que le vôtre pourrait atteindre 125 BPM. Peu importe si vous marchez aussi vite que vous le pouvez !

Pourquoi la marche rapide est-elle meilleure que le jogging ?

Je ne connais pas avec certitude la réponse à cette question. Tout ce que je sais, c'est que dans les études contrôlées faites par le Dr Beth Fisher en 2006, elle a trouvé que le meilleur exercice était « la marche à haute intensité ». Par là, je ne peux que penser que ça veut dire « Marche rapide ». Elle a testé le jogging et la course à pied, bien que je ne sais pas comment elle a fait pour que les patients de Parkinson courent ou courent

Marcher sur la route est-il mieux que sur un tapis roulant ?

Oui ! Oui ! La maladie de Parkinson affecte notre cerveau. Ça ne fait rien à notre corps. Cependant, parce que le cerveau contrôle tous les mouvements et si, à la suite d'une Pd, nous n'utilisons pas certains muscles dans notre corps, ces muscles vont s'atrophier. Donc, la police affecte le corps indirectement. Si nous recommençons à utiliser ces muscles atrophiés, ils vont recommencer à grandir et devenir plus forts.

Marcher sur une route nécessite beaucoup plus d'activité cérébrale. Il doit faire face à des surfaces inégales et si nous marchons sur des surfaces irrégulières, le cerveau a beaucoup plus de travail à faire. Donc, le résultat est que lorsque nous marchons sur un tapis roulant, nous pouvons vraiment regarder la télé ou même lire un livre. Cela signifie que nous utilisons beaucoup moins le cerveau lorsque nous marchons sur un tapis roulant.

Je vous recommande vivement de marcher sur l'herbe car si vous avez une chute, vous ne vous blesseriez pas aussi gravement que sur la route.

Souviens-toi ! Il y a toujours un risque de chute. Je suis tombé assez souvent, au début, mais je ne me suis jamais cassé d'os, à cause de l'exercice que j'ai toujours fait. C'est pourquoi je recommande à quelqu'un de tenir le bras du patient pendant la période initiale où vous vous habituez à utiliser votre cerveau conscient pour contrôler votre marche.

Apprenez à tourner votre haut du corps de côté, lorsque vous tombez. De cette façon, vous roulerez par terre et ne vous blesserez pas autant.