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Thèse de pharmacie de E.Gachet sur le Mucuna
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Thèse de pharmacie de E.Gachet sur le Mucuna
Il s'agit de la thèse d'Édouard Gachet: " Le mucuna pruriens et ses propriétés dopaminergiques ". Sciences pharmaceutiques. 2017. Thèse pour le diplôme d’État de docteur en pharmacie, Université de Picardie.
Résumé : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02000271?fbclid=IwAR3EwUcvVogQEzRi-MY_MhqhS6wBNK8Tl1LaemBFMTOKFIYsAj2nCvzwvI0
pdf complet :
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02000271/document
Voir en ligne (ou sur le pdf en pj attaché à ce post) pour les notes et le texte complet.
J'ai relevé quelques passages intéressants pour nous :
La plante :
-Mucuna pruriens var pruriens :
gousses : poils urticants bruns orangés
couleur des graines :brun clair à brun foncé
nombre de graines : 3 à 6
- Mucuna pruriens var utilis :
gousses : poils soyeux
couleur des graines : brun foncé à noir
nombre de graines : 8
la L-Dopa : à noter le seuil inférieur à 10 % (on est loin de 50 % de Solbia &cie) et à noter aussi qu’il n’est pas question de présence de substance similaire à la carbidopa (IDDP) dans le mucuna (voir passage surligné par moi) :
Le mucuna indien semble en contenir le plus (on est en dessous de 10%)
Les conseils sont prudents :
Résumé : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02000271?fbclid=IwAR3EwUcvVogQEzRi-MY_MhqhS6wBNK8Tl1LaemBFMTOKFIYsAj2nCvzwvI0
pdf complet :
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02000271/document
Voir en ligne (ou sur le pdf en pj attaché à ce post) pour les notes et le texte complet.
J'ai relevé quelques passages intéressants pour nous :
La plante :
- Règne : Plantae - Division : Angiospermes - Classe : Dicotylédones - Ordre : Fabales - Famille : Fabaceae - Sous – Famille : Faboideae - Genre : Mucuna - Espèce : Pruriens - Variétés : Mucuna pruriens var pruriens, Mucuna pruriens var utilis, Mucuna pruriens var deeringiana
(...)
Etant les plus citées dans la littérature actuelle, nous nous intéresserons d’avantage à Mucuna pruriens var. pruriens et Mucuna pruriens var. utilis. Leurs principales différences que nous verrons dans la partie suivante se trouvent au niveau des gousses et des graines (tableau 1).
-Mucuna pruriens var pruriens :
gousses : poils urticants bruns orangés
couleur des graines :brun clair à brun foncé
nombre de graines : 3 à 6
- Mucuna pruriens var utilis :
gousses : poils soyeux
couleur des graines : brun foncé à noir
nombre de graines : 8
Le contact humain avec ces gousses est fortement déconseillé puisqu’il peut entrainer une dermatite intensément démangeante provoquée par la présence d’histamine et de mucunaïne, une enzyme hautement irritante [9] . La floraison se fait de Novembre à Janvier, puis vient la fructification.
3) Répartition géographique et Culture : Le Mucuna est une plante héliophile et thermophile. Elle nécessite donc des conditions chaudes et humides et d’importants besoins en lumière [10] . C’est pour cela que la plante est retrouvée dans les régions tropicales et subtropicales, en Asie (principalement en Inde et Sud de la Chine), en Amérique Centrale, en Amérique du Sud et en Afrique (figure 4). Elle est très répandue dans les plaines de l’Inde [11] .
la L-Dopa : à noter le seuil inférieur à 10 % (on est loin de 50 % de Solbia &cie) et à noter aussi qu’il n’est pas question de présence de substance similaire à la carbidopa (IDDP) dans le mucuna (voir passage surligné par moi) :
VOIR TABLEAU PAGE 22.Utilisé depuis plusieurs centaines d’années par la médecine traditionnelle indienne pour ses nombreuses propriétés, c’est en 1937 qu’un de ses principaux composés, la L-Dopa, précurseur direct de la dopamine, a été extrait.
Elle (la l-dopa) fut isolée de la graine de Mucuna pour la première fois en 1937 avec un rendement de 1,5% [20] . Des études plus récentes rapportent que les graines de Mucuna en contiennent entre 3 et 7% selon l’environnement de croissance et la couleur de la graine (figure 5).
Le mucuna indien semble en contenir le plus (on est en dessous de 10%)
Bien que la lévodopa fût isolée en 1937 de la graine de Mucuna, nous ne disposons à l’heure actuelle que de très peu d’études sur l’homme dans la maladie de Parkinson. (…)
Discussions :
D’après les différentes études sur l’homme, il est difficile de déterminer si la lévodopa d’origine naturelle possède une action plus ou moins importante que la lévodopa synthétique. Il faut cependant garder à l’esprit qu’avec le Mucuna, c’est un ensemble de molécules qui est administré. Ceci pourrait expliquer, qu’au niveau pharmacologique, les caractéristiques de la lévodopa issue du Mucuna soient inférieures à celle de la lévodopa synthétique, mais que le bénéfice symptomatique reste proche.
Chez certains patients parkinsoniens et dans des modèles animaux [74,75], l’administration de Mucuna permet une amélioration des symptômes positifs (phases « on ») avec peu d’effets indésirables. Cependant pour avoir une action équivalente voire supérieure aux traitements actuels (associations de lévodopa et IDDP) il est nécessaire d’en augmenter fortement la dose, d’un facteur 3 à 4. Le traitement de la maladie de Parkinson nécessite plusieurs administrations par jour, il est donc important pour le patient de ne pas avoir de trop grandes quantités à ingérer. Selon une étude sur le rat, l’ajout de benzéraside au Mucuna augmente considérablement les dyskinésies (normalement réduites avec la plante) [74].
Sur des modèles animaux, le Mucuna semble apporter une neuroprotection qui n’est pas observée avec de la lévodopa synthétique. Cependant, la plupart de ces études, surtout celles chez le rat, a été réalisée à doses supra-thérapeutiques. Par conséquent les résultats obtenus sont difficilement transposables à l’homme. Dans une étude en 2004 [66] les doses utilisées étaient de 125 à 250mg/kg, ce qui correspond à une dose de plus de 8g de lévodopa chez l’homme en prise unique, alors que les doses journalières vont de 200mg à 1600mg en plusieurs prises. De même, les modes d’administrations diffèrent. L’administration est le plus souvent per os chez l’homme et sous cutanée, intra-péritonéale ou intra-striatale (au niveau du striatum) chez le rat ou le rongeur, influençant obligatoirement le métabolisme de la molécule.
Les plantes sont bien connues pour leur complexité. Leur efficacité thérapeutique est liée à la présence de plusieurs molécules actives (ayant une action pharmacologique) et utiles (modulant l’effet et la tolérance des molécules actives), représentant le « totum » [76]. L’ensemble des études se rejoignent sur la présence de composés actifs supplémentaires à la levodopa ayant des propriétés antiparkinsoniennes, 47 antidyskinétiques, ou modulant l’action de la lévodopa en mimant l’action d’un IDDP ou d’un iCOMT [77].
Cependant lors des différentes études citées, les analyses des échantillons utilisés n’ont pas permis de détecter de tels composés. Ainsi, il n’a pas été retrouvé de sérotonine, de nicotine [64] ou de génistéine (polyphénol mimant l’action d’un IDDP) [65] pourtant cités dans plusieurs articles comme présents dans la plante. L’absence de ces composés lors des analyses peut être du à des seuils de détection trop élevés ou à des méthodes d’extraction pas assez sensibles. Lors de l’utilisation du Mucuna, comme de toute plante, il sera impératif de sélectionner un produit respectant au mieux l’intégralité de la plante.
En 2016, une étude a montré que l’ingestion de soja chez le parkinsonien augmente la biodisponibilité de la lévodopa, allonge les périodes « on » et réduit les dyskinésies [77]. Il est fortement possible que ce mécanisme d’action soit commun avec le Mucuna, possiblement par leur forte teneur en protéines ou par l’action de composés communs. Même si les résultats de plusieurs études sont prometteurs, il est nécessaire de disposer de nouvelles études avec notamment un plus grand nombre de patients. De plus, du fait de l’avancement de la maladie, des études plus longues seront obligatoires pour vérifier la tolérance et l’efficacité au long cours du Mucuna chez l’homme et ce d’autant plus que les deux études [64,65] réalisées sur des patients ayant déjà pour habitude de consommer du Mucuna sont plus réservées quant à son efficacité.
Dans le commerce il est possible de trouver du Mucuna sous deux formes : en gélule ou sous forme d’extrait standardisé.
Les gélules de poudre de plante sont obtenues à partir de plantes sèches. La plante va ensuite être broyée, ce qui permet de conserver le totum. Néanmoins la poudre lors du broyage peut subir un échauffement qui selon certaines études serait néfaste pour certaines enzymes ou pour certains constituants volatiles. Il est alors possible de réaliser un cryobroyage, sous azote liquide à -196°C. Le froid permet de stopper toute activité enzymatique de la plante et assure l’intégrité de la totalité des composants actifs dans la poudre.
ii. Les extraits secs [82] Une fois la poudre obtenue, il en est extrait les composés solubles grâce à un solvant : eau ou mélange eau/alcool. Le solvant est ensuite évaporé par une augmentation de température, puis il subit une nébulisation. Ces extraits secs ont une concentration en principes actifs plus élevés que les poudres.
iii. Les extraits de plante standardisés, EPS [83] Les EPS sont des matières premières à usage pharmaceutique, servant à la réalisation de préparations magistrales. Ils sont issus d’un procédé d’extraction breveté en 2004 par le laboratoire Phytoprevent. Les plantes sont sélectionnées selon des critères précis, souvent issues de l’agriculture biologique. Une fois récoltées elles sont congelées dans les 24 heures pour éviter toute oxydation et stockées dans des chambres froides à -18°C. Les plantes vont ensuite être broyées à froid, encore congelées ce qui permet de protéger les composants thermolabiles. L’étape suivante est la lixiviation, c’est une extraction hydro-alcoolique à degré croisant : de l’alcool est ajouté au mélange et son degré alcoolique est progressivement augmenté, ce qui permet de récupérer tous les produits actifs et utiles de la plante (figure 16)
Les différentes fractions extraites (actifs, eau et alcool) sont recueillies, puis l’alcool subit une évaporation sous vide. La dernière étape consiste en l’ajout de glycérine, qui agit comme conservateur et permet d’ajuster la concentration finale en principes actifs, offrant la garantie d’une standardisation des solutions. Selon le laboratoire ce procédé d’extraction permet l’obtention d’une plus grande diversité moléculaire.
Produit disponible en officine
Il existe de nombreux produits à base de Mucuna. Cependant en pharmacie, le Mucuna n’est disponible que sous forme d’EPS, en flacon de 500mL, devant faire l’objet d’une préparation magistrale. Selon le laboratoire, 5mL de cet EPS apportent 50mg de lévodopa.
Les conseils sont prudents :
c. Conseil du Mucuna en officine
i. Chez un patient parkinsonien Compte tenu du manque d’études sur l’homme, mais surtout de la complexité de la maladie, il paraît très délicat de conseiller cette plante à un patient parkinsonien. Ceci est d’autant plus vrai que cette pathologie, à tous les stades, nécessite un suivi médical stricte que seul un neurologue est à même de mener. Toutefois, il me semble possible d’en informer les patients en demandes, tout en proscrivant toute automédication puisque de nombreux produits sont facilement disponibles sur internet, et de l’encourager à en parler avec son spécialiste
- Fichiers joints
Re: Thèse de pharmacie de E.Gachet sur le Mucuna
Super intéressant Mimi, en parler avec son "spécialiste" qui devra aller sur ce forum pour se documenter !!
sandra- Administrateur
- Messages : 456
Date d'inscription : 16/06/2018
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