PLAIDOYER POUR LE VELO A ASSISTANCE ELECTRIQUE

Comme la plupart d’entre vous, je fais partie du « troisième âge ».
Comme la plupart d’entre vous, je ne suis pas sportif.
Pourtant j’ai appris, comme vous tous, que l’exercice physique est le meilleur moyen de ralentir la progression de la maladie de Parkinson.
Alors ?
Alors je voudrais ici témoigner que l’acquisition d’un vélo à assistance électrique (VAE) a changé ma vie.

Auparavant, j’avais bien un vélo classique, mais en prenant de l’âge, les montées devenaient de plus en plus rudes et mes balades cyclistes ne pouvaient guère dépasser les 15 – 20 kilomètres, j’avais vraiment l’impression de tourner en rond autour de la maison ( !) pas de quoi s’enthousiasmer …
Tout a changé au début l’été dernier lorsque j’ai acheté un VAE.
Mes premières sorties ont immédiatement changé d’échelle, puisque je faisais dans les 40 – 50 kms, de quoi re-découvrir les charmes de notre région. Et d’occasionnelles, elles sont devenues régulières puisqu’il y avait un attrait nouveau => je me suis mis à pédaler deux à trois après-midi par semaine.
Et, du coup, à force de pédaler régulièrement, ma forme physique s’est très rapidement améliorée => j’ai très vite pu faire des sorties de 60 – 80 kms, ce qui m’a ouvert de nouveaux horizons de balades… Un cercle vertueux s’était créé…
Si bien qu’à la fin de l’été, j’ai pu établir mon record à 110 kms dans l’après-midi, dont 3 cols à plus de 500 m, totalisant un dénivelé positif de 1 500 m !
Au mois d’octobre j’avais dépassé les 1 300 kms au compteur de mon VAE !
Pour ceux qui ne connaissent pas, je voudrais abattre quelques idées reçues sans fondement :
1) Un VAE n’est pas une mobylette : si on ne pédale pas, on n’avance pas ! Du coup, l’exercice est garanti !
2) Avec l’assistance, il n’y a plus de crainte de n’avoir plus la force de rentrer à la maison. En cas de fatigue, on s’arrête, on se repose, et quand on a retrouvé un peu de forces, il suffit d’opter pour un meilleure assistance et on peu rentrer. Un voyant indique le niveau de la batterie et nous permet ainsi de gérer notre effort.
3) Les VAE ne sont pas « hors de prix ». Certes on trouve toujours des vélos « haut de gamme » à plus de 5 000 € - et même à plus de 10 000 € ( !) -, mais j’ai acheté le mien, neuf, à moins de 1 000 €…
La saison n’est pas la plus prospère puisque la météo ne le permet guère, mais j’invite tous les intéressés potentiels à enquêter dès maintenant sur les perspectives d’acquisition car la crise sanitaire a désorganisé la distribution et il y a – tout comme l’an dernier - un risque de pénurie qui pourrait vous faire manquer les premiers beaux jours du printemps !
Bonnes balades cyclo-touristiques !

Oui le vélo à assistance permet à une personne peu dynamique, quelle qu'en soit la raison, accident, âge, maladie, et démotivée, de reprendre plaisir à s'éloigner, et de plus en plus, c'est un facteur de remise en route.
Et pour se rendre à quelque activité ou on veut rester présentable et ne pas arriver ruisselant de transpiration, réception, loisirs culturels, activité professionnelle, c'est un moyen vraiment adapté.