Bacillus subtilis contre Parkinson

Des bactéries intestinales contre la maladie de Parkinson
(15 janvier 2020)
De nouvelles recherches convaincantes mettent à nouveau en évidence le rôle du microbiome et des bactéries intestinales dans la progression de la maladie de Parkinson. Une étude décrit comment une bactérie probiotique particulière peut avoir la capacité de prévenir l’accumulation anormale d’une protéine associée aux dommages neurologiques observés dans cette maladie.
Un lien entre le microbiome et la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est caractérisée par la mort cellulaire progressive des neurones du cerveau qui sécrètent la dopamine. On croit qu’elle est causée par l’agrégation d’amas sphériques mal repliés de la protéine alpha-synucléine. Ces agrégats de protéines toxiques sont souvent appelés corps de Lewy.
Au cours des deux dernières décennies, certains chercheurs ont commencé à trouver des preuves suggérant que la maladie de Parkinson pourrait provenir de l’intestin. L’idée est connue sous le nom d’hypothèse de Braak, et elle postule que les corps de Lewy nuisibles pourraient initialement se former dans l’intestin, avant de se propager au cerveau et de générer les symptômes physiologiques que nous voyons couramment dans la maladie de Parkinson.
Inspirée par cette hypothèse, une équipe de chercheurs des universités d’Édimbourg et de Dundee a entrepris d’étudier si une espèce particulière de bactéries intestinales pourrait inhiber, même inverser, l’accumulation de ces amas d’alpha-synucléines.
Bacillus subtilis est très efficace pour inhiber l’agrégation des alpha-synucléines
Les chercheurs ont examiné l’effet d’un certain nombre de probiotiques couramment disponibles sur l’agrégation des alpha-synucléines chez une espèce de vers ronds qui s’était révélée être un modèle animal efficace pour la maladie de Parkinson. Une bactérie probiotique particulière, appelée Bacillus subtilis, s’est avérée très efficace non seulement pour inhiber l’agrégation des alpha-synucléines, mais aussi pour renverser les accumulations de ces agrégations.
En étudiant la façon exacte dont Bacillus subtilis générait ces effets, les chercheurs ont découvert plusieurs nouveaux mécanismes, dont la libération de certains métabolites bactériens et la formation d’un biofilm dans l’intestin du ver.
Les chercheurs soulignent que ces résultats ne suggèrent pas que les patients atteints de la maladie de Parkinson partent immédiatement à la recherche de ce probiotique. D’autres travaux sont nécessaires pour vérifier d’abord ces résultats dans d’autres modèles animaux, avant que des études humaines puissent établir si ce mécanisme produit des effets cliniquement significatifs chez les humains.
Procéder à des essais cliniques
« Ces résultats permettent d’étudier comment la modification des bactéries qui composent le microbiome de notre intestin affecte la maladie de Parkinson », explique Maria Doitsidou, chercheuse principale de cette étude. « Les prochaines étapes consisteront à confirmer ces résultats chez la souris, puis à procéder à des essais cliniques accélérés puisque le probiotique que nous avons testé est déjà disponible sur le marché ».
Une intervention à base de probiotiques, ou de régimes alimentaires, pour traiter la maladie de Parkinson est certainement un résultat potentiel de cette nouvelle recherche. Toutefois, une orientation tout aussi prometteuse pour les études futures consiste à explorer comment ces métabolites bactériens sont capables de prévenir ou d’éliminer les corps de Lewy et si des pharmacothérapies peuvent être mises au point pour amplifier ce processus chez les humains.
Cette recherche a été publiée dans Cell Reports. https://www.cell.com/cell-reports/fulltext/S2211-1247(19)31743-7
Source : Parkinson’s UK
https://www.parkinsons.org.uk/news/gut-bacteria-could-guard-against-parkinsons
en français : https://technologiemedia.net/2020/01/15/des-bacteries-intestinales-contre-la-maladie-de-parkinson/?fbclid=IwAR2COKnv15PGCKQco_PiIeK_2HrA_3ovdbC2okWM6eLk5Bl0evCUucWU2bQ

Description du produit chez Supersmart:
BACILLUS SUBTILIS | COMPLÉMENT PROBIOTIQUE FONGICIDE ET ANTI-INFECTIONS
Bacillus subtilis est un complément alimentaire probiotique, de souche brevetée et testée cliniquement, pour améliorer les défenses naturelles et aider à combattre les infections et les agressions extérieures.
Il est conditionné sous formes de gélules DRcaps pour résister aux conditions hostiles de l’estomac et parvenir intact jusqu’à la paroi intestinale.
Quels sont les bienfaits démontrés de la bactérie probiotique Bacillus subtilis ?
Cette souche a été spécialement choisie et étudiée pour ses propriétés immunostimulantes et est inscrite à la Collection nationale française de cultures de microorganismes (CNCM) sous le numéro I-2745.

Les essais précliniques et cliniques ont montré que la prise de Bacillus subtilis permet de renforcer significativement le système immunitaire des personnes âgées, mais aussi de les protéger, en particulier contre les infections hivernales. Cette souche de haute qualité, contrairement à d’autres souches, possède la capacité de former des spores, c’est-à-dire des cellules particulièrement thermorésistantes, lui conférant de nombreux avantages :
une résistance très élevée durant le passage du tractus gastro-intestinal, donc une plus grande efficacité au niveau intestinal, où siège précisément la microflore ;
une haute stabilité à température ambiante dans la capsule (DRcaps) ;
une survie importante lors de son passage au niveau gastro-intestinal et sa capacité à activer les cellules productrices d’IgA (Immunoglobuline A, un anticorps qui joue un rôle essentiel dans l’immunité) ont été mises en évidence lors de tests précliniques et d’un essai clinique réalisés in vivo et in vitro en France.
Conduit en double aveugle sur 44 seniors âgés de 60 ans et plus, ayant consommé 20 mg de Bacillus subtilis, 10 jours par mois pendant 4 mois durant la saison hivernale, les résultats de cet essai clinique ont démontré :
une augmentation significative (versus placebo) de la concentration des IgA au niveau des muqueuses respiratoires et intestinales (salive et selles) ;
une réduction significative (– 38 %) du nombre de jours avec épisodes infectieux et une diminution du risque de déclarer des épisodes infectieux.
L’ensemble de ces éléments permet de recommander l’utilisation de Bacillus subtilis, sans restriction aucune chez l’adulte, et notamment chez les seniors dont le système immunitaire est soumis à rude épreuve et se trouve parfois affaibli à l’approche de la période hivernale.
Ce complément pourra être pris en association avec la vitamine D3, la vitamine C et le zinc aux propriétés immunostimulantes reconnues.